Née à Saint-Jean-de-Luz en 1980, Sandie Louit quitte le Pays basque à l’âge de 19 ans pour entreprendre des études à l’Ecole Supérieure de Réalisation Audiovisuelle de Paris. Diplômée en 2001, son parcours professionnel est pluridisciplinaire. Assistante mise en scène durant 13 ans auprès d’Olivier Mégaton (production Europacorp - Luc Besson) sur plusieurs films du grand écran (« Le Transporteur 3 », « Taken 2 et 3 », etc.), et opératrice making of (« Colombiana », « Three Days to Kill » etc.), elle multiplie les médiums et continue son exploration artistique par la réalisation de trois courts métrages (« Plait-il ? » en 2000, « Mon beau sapin suspendu » en 2001 et « El Cordobes » en 2003) et de son premier long métrage « Zalmazain » en 2012. Parallèlement, elle développe son goût de la musique devenant compositeur et interprète sur la base du piano, pour des œuvres originales artistiques et pour un court métrage expérimental en 2017. C’est en réalisant le documentaire « Dark Skate » à Los Angeles en 2013, pour l’artiste Lia Halloran, qu’elle découvre la technique du light painting et commence dès lors à nouer un rapport particulier, plus intime, avec la lumière et la photographie. C’est ainsi que l’on retrouve aujourd’hui, Sandie Louit au cœur de la création en arts visuels.

Rentrée en France après un séjour de quatre années aux Etats-Unis, elle redécouvre les terres de son enfance défigurées par des engins de terrassement. La série photographique Paradoxe op.1 naît en 2014-2017 de l’inquiétude de voir le Pays basque mis à mal par l’élargissement de l’autoroute A63, le projet de la LGV et le vote du permis Kanbo permettant l'exploitation des sols à la recherche d'or. Mais où allons-nous ? Quelles seront les retombées environnementales de ces projets démentiels ? Quelle place laissons nous aux animaux? Sommes-nous maîtres de notre propre territoire ? Autant de questionnements qui ont guidé sa démarche artistique et motivé ses nouveaux choix plastiques.

Les courts métrages « Bizi » en 2021 et « Les champs magnétiques » en post production ainsi que la série photographique « Murmures» traitent de l’égarement de l’âme Humaines, de la recherche spirituelle et l’inion de L’Homme a la nature. Depuis 2021 elle revient aux sources de la photographie en travaillant à la chambre photographique le procédé du collodion humide par la production de ferrotypes et d’ambrotypes.